Poème spécial dédicace
Crinière dans le vent
Dans la brise du matin, j’entends, quand je passe, l'accueil chaleureux des chevaux. Mais seul celui de la jument du pré m'atteins réellement. Entrant dans les écuries, c'est une dizaine de chevaux, poneys et shetlands qui m’acclament. Je prends ce qu'il faut de courage et me lance dans cette journée qui ne fait que commencer. Quand je m'approche de la jument pour verser ses granulés sur le sol, elle fuit . Elle fuit mon regard et mes gestes et se jette sur la nourriture que j'ai soigneusement posée dans un coin propre de l'abri. Je la regarde, l'observe et l'admire... sa façon de manger ... gracieuse ... je pourrais la regarder pendant des heures. Finissant de nourrir les bêtes, je me détends ... je me détends ... ce qui me donne de l'énergie pour tout le reste. Quand j'emmène les "Passe-Murailles" (Iris , Pénélope et Théo) à « Alcatraz » je la vois qui se dandine devant moi , et qui se roule tranquillement comme si de rien n’était (et je pense juste pour me narguer!) ... mais encore une fois je la regarde...
La journée s'écoule rapidement et le soir en rentrant je la vois galoper en hennissant, Crinière dans le vent ...
Spéciale dédicace à Véro et à tous ses chevaux que j'aime ... mais une énorme dédicace à Lisa-Bella : une jument intrigante et magnifique.